Meeting de Jean Luc Mélenchon et des candidats Front de Gauche
Le 22 mai, Jean Luc Mélenchon a participé à un meeting du Front de Gauche en soutien aux candidats aux élections législatives de la CUS, Josiane NERVI-GASPARINI, Marc BAADER, et Antoine SPLET.
Un concert du groupe Family Affair a ouvert l’après-midi dès 17 heures.
Il a été suivi des discours des trois candidats Bas-Rhinois.
Marc Baader s’est exprimé dans un discours proche de la réalité des habitants de la circonscription durement éprouvés par le chômage et la baisse des revenus modestes. Il a fait un court bilan de la législature finissante. Il a relevé sa cohorte d’injustices et sa planification de la désagrégation du système social de solidarité. Cette législature complice de la paupérisation d’une grande partie de la population, c'est celle d'André Schneider, le député UMP sortant.
FAISONS DU DEPUTE SORTANT UN DEPUTE SORTI !
Jean Luc Mélenchon, l'ancien candidat à l'élection présidentielle du Front de Gauche, a été accueilli par une foule chaleureuse enthousiaste. Il poursuit avec cohérence sa longue campagne en allant défier Marine Le Pen sur la circonscription où elle s'est installée.
Son combat désigne les deux ennemis du rassemblement du peuple et de la dignité de la France : le Front National et le banquier. Non l'immigré.
Il démontre que la colère constructive c'est le vote Front de Gauche. Les autres votes sont des colères stériles voire malsaines.
"Tous ceux qui sont fâchés mais pas fachos, venez vous mettre en colère avec moi et envoyez-moi à l'Assemblée nationale pour porter votre colère" dit Monsieur Mélenchon.
C'est donc pour combattre avec plus d'acuité les questions graves de la xénophobie, du racisme, de la division et de la haine, chers au Front National, banalisés et valorisés par l’UMP qu'il s'est présenté à Hénin Beaumont face à Madame Le Pen. Il fait du refus des extrêmismes et de la condamnation de l'utilisation des instincts malsains un enjeu national. Il met tout en oeuvre pour inverser la tendance à la haine et à l'exclusion suscitée et amplifiée par le gouvernement de N. Sarkozy et par M. Le Pen.
Il a rappelé avec tact le passé douloureux de l'Alsace, heureusement surpris par l'importance de la foule venue l'écouter. Une foule qui par ses applaudissements nourris et son slogan de ralliement "Résistance" montre son ouverture à l'accueil de l'étranger et à la richesse des cultures.
Les deux articles suivants présentent les discours de Marc Baader et de Jean-Luc Mélenchon.